Dimanche 3 août 7 03 /08 /Août 04:22
Protection , MST

Cette page s’adresse à tous ceux et toutes celles que le sexe intéresse et plus particulièrement à ceux et celles qui ont fait le choix d’une sexualité plurielle et multiple. Cette page regroupe les questions le plus souvent posées et des indications détaillées sur ce qu’il est possible de pratiquer en réduisant les risques de transmission du VIH et des autres MST.

Cette page est singulière parce qu’elle évoque des pratiques plurielles et multiples. Ici nous ne parlerons que de sexe, deux sexes, encore de sexes... Après tout, n’est-ce pas une des choses les plus agréables ?

Pour visualiser les différents moyen de protection cliquez ici

A notre époque , on ne peut plus parler de sexe , sans parler obligatoirement de protection , et qui plus est , lors de relations avec d’autres partenaires que sa partenaire habituelle ...

Nous allons tenter de faire le point sur les moyens actuels de protection dont le plus sur et le plus efficace est le préservatif ... Le ou plutôt LES préservatifs , les petits , les grands , les longs , les xxl ? NON ! les différents préservatifs , féminin , masculin ( qu’on ne présente plus ) , les carrés de latex ... etc. ... car a chaque type de relation correspond un préservatif.

Utilisé dans pratiquement 99.99 % des relations échangistes ( pénétration anale ou vaginale ) , Le préservatif classique ( masculin ) est pratiquement toujours mis a disposition dans la majorité des clubs

Par contre ( d’après constat personnel ) il est tres peu utilisé lors des rapports oraux ( H/F ou F/F ) , je dirais , par 1 a 2 % maxi des personnes

Vivre ses fantasmes... Se protéger soi et protéger les autres.

De quoi se protège-t-on ?

MST et VIH

Une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) est une maladie infectieuse qui se transmet lors de rapports sexuels non ou mal protégés. Il existe un grand nombre de MST. : la gonococcie génitale ou "chaude pisse", la syphilis, la condylomatose, la chlamydiose, l’herpès génital... et surtout des virus comme ceux du SIDA ou des hépatites.

L’hépatite A se transmet par voie orale : aliments, eau contaminée et contacts buccoanaux (le virus est présent dans les selles).

L’hépatite B : la transmission se fait essentiellement par voie sexuelle et sanguine. Les sécrétions sexuelles et le sang sont donc les principaux vecteurs de l’hépatite B. Il existe également un risque, moins élevé, de transmission par la salive. Vagin, anus, gland, urètre et bouche sont donc les portes d’entrée de ce virus.

L’hépatite C se transmet essentiellement par voie sanguine : Il existe toutefois un risque de contamination par voie sexuelle (estimé à moins de 5%) en cas de règles et de lésions génitales. Son virus, tout comme celui de l’hépatite B, reste plus actif à l’air libre que le VIH, ce qui signifie que le partage de matériel (seringues, piercings, rasoirs, etc ... ) ayant été en contact avec du sang infecté peut être à l’origine d’une contamination.

Le SIDA (Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise) est la conséquence grave et tardive de l’infection par le VIH (Virus de l’Immuno-Déficience Humaine). Celui-ci détruit la capacité de l’organisme à lutter contre les infections. Aujourd’hui encore, il n’existe aucun traitement pour guérir cette maladie ou s’en prémunir. Les traitements actuels, qui sont très contraignants, ne font que ralentir l’évolution de la maladie

Quand se protéger ?

Il existe un éventail de pratiques, qui peuvent être toutes aussi excitantes les unes que les autres, ne nécessitant pas forcément de protection : les caresses avec la main ou la langue sur la peau, la masturbation solitaire ou en groupe côte à côte, les massages, les frottements d’un corps contre l’autre, la stimulation des mamelons (zone érogène importante, oui, Oui, même pour les hommes), les jouets sexuels non partagés, les bains et douches érotiques, les strip-tease, le Minitel, ou les films X...

Et pour ceux qui osent le très osé : les "golden shower" (ou "douche dorée" qui consistent à "se faire pisser dessus"), les jeux psychologiques dominant-e/dominé-e, le "bondage" (ligoter son-sa partenaire), les jeux de cire chaude, le fétichisme (l’excitation par le caoutchouc, le cuir, le vinyle, les talons aiguilles, etc ... ).

Ces pratiques sont totalement safe car,

se protéger, c’est éviter de mettre en contact les "liquides corporels" contaminants et les "portes d’entrée"des agents infectieux dans l’organisme.

Dans le cas du VIH, les seuls liquides du corps pouvant contenir une quantité suffisante de virus de façon à provoquer une contamination sont le sang (sans oublier celui des règles), le lait maternel et les sécrétions sexuelles de l’homme et de la femme : les sécrétions vaginales, le sperme et, dans une moindre mesure, le liquide séminal (la goutte avant l’éjaculation).

Mais le virus ne peut pénétrer dans le corps que par des portes d’entrée qui jouent un rôle clef : la peau et la muqueuse buccale, sauf lésions, ne sont pas des portes d’entrée du VIH. Les parois (muqueuses) du vagin, le col de 1 1 utérus, l’utérus, le gland, l’urètre (le conduit urinaire) et le rectum (la zone après l’anus) sont des portes d’entrée car elles sont tapissées de cellules qui permettent au virus de pénétrer par simple contact, même en l’absence de lésion.

Bonnes nouvelles :

1. quand on se protège du Sida, on se protège de la plupart des MST
2. il existe des vaccins contre les hépatites A et B.

Quelles protections pour quelles pratiques ? :

Que faire quand on aime lécher ou embrasser les lèvres, la peau, les seins de quelqu’un ?

Pratiques des plus agréables et totalement safe. A consommer sans modération.

L’échange de salive ou le baiser profond sont-ils safe ?

C’est une pratique safe, non contaminante par rapport au VIH : la bouche n’est pas une porte d’entrée. Cependant, pour l’hépatite B, un risque très faible et difficilement mesurable subsiste, majoré en cas de lésion buccale.

Sucer :

La fellation fait partie des pratiques potentiellement contaminantes que l’on n’arrive ni à prouver ni à exclure par rapport au VIH. Mais n’oublions pas aussi que d’autres MST peuvent se contracter de cette façon et en particulier l’hépatite B.

Est-on plus exposé au virus quand on suce ou quand on se fait sucer ?

Les deux comportent des risques très faibles et quasi identiques. Le risque augmente si le sexe sucé présente des micro lésions et si la personne qui suce est séropositive, qu’un peu de sang, présent dans sa bouche, se mêle à sa salive la transformant alors en un liquide potentiellement contaminant.

De même, si celui qui se fait sucer est séropositif, le sperme et le liquide séminal peuvent être contaminants et la bouche de son/sa partenaire peut devenir une porte d’entrée en cas de lésion.

Alors quelles précautions prendre ?

Si vous avez du mal à utiliser une capote pour la fellation, évitez au moins l’éjaculation dans la bouche. Il est conseillé d’être vacciné-e contre l’hépatite B. Si vous êtes adepte de la prudence, sachez qu’il existe des préservatifs non lubrifiés ou aromatisés, avec des parfums variés, qui vous éviteront le goût du lubrifiant.

Si on a du sperme dans la bouche que peut-on faire ?

Le recracher, se rincer la bouche mais éviter de se brosser les dents avant ou après la fellation pour ne pas créer de lésions aux gencives. Après des soins dentaires ou en cas d’affection de la bouche, reporter l’envie de sucer à un autre jour... ou utiliser un préservatif.

Et lorsqu’on avale le sperme ?

L’œsophage est une muqueuse. Elle peut être irritée et comporter des lésions. Il en est de même pour la gorge et l’estomac en cas d’ulcère.

Quelles précautions prendre lorsqu’on suce plusieurs personnes successivement ?

On peut utiliser un nouveau préservatif à chaque fellation afin d’éviter de multiplier les risques de contamination pour la personne qui suce et celles qui sont sucées. Il peut y avoir passage de sécrétions, chargées de VIH et de vecteurs d’autres MST, d’un sexe à l’autre.

Et lorsqu’on a envie de sucer quelqu’un qui vient d’éjaculer ?

Proposer une douche érotique pour s’assurer qu’il ne reste aucune trace de sperme.

Lécher :

Le cunnilingus et l’analingus, font partie des pratiques dont on n’arrive pas à prouver le risque contaminant concernant le VIH, on ne peut pour autant l’exclure. Toutefois, n’oubliez pas que d’autres MST peuvent se contracter de cette façon.

Quelles précautions prendre lorsqu’on lèche le sexe d’une femme ?

Les sécrétions vaginales des femmes sont des liquides corporels potentiellement contaminants. Il peut y avoir risque de transmission, même s’il reste faible. Les adeptes de la prudence peuvent utiliser un carré de latex (à défaut, un préservatif découpé dans le sens de la longueur) surtout s’il y a des lésions dans la bouche et pendant la période des règles.

Et lorsqu’on lèche le sexe d’une femme qui vient d’être pénétrée ?

Même après un rapport protégé ou sans éjaculation du partenaire, le risque existe car il y a augmentation des sécrétions vaginales liées à la pénétration. S’il y a eu éjaculation du partenaire précédent, il y a contact possible avec son sperme.

Que peut-on proposer lorsqu’on vient d’être pénétré-e et qu’on a envie qu’on nous lèche le sexe et/ou l’anus ?

Là encore, on peut proposer un carré de latex à son, sa partenaire car le vagin et surtout l’anus peuvent comporter des micro lésions après une pénétration.

Est-on plus exposé aux agents infectieux lorsqu’on lèche ou lorsqu’on se fait lécher le sexe ?

Le risque est quasi nul dans les deux sens pour ce qui concerne le VIH. Par contre, un risque de transmission d’autres MST demeure .

Et lorsqu’on lèche un anus ?

Le risque de contamination par le VIH est également très faible. Cependant en cas de lésions de la bouche et/ou de la région anale, et surtout après une pénétration, le mieux est d’utiliser un carré de latex (ou un préservatif découpé). Lécher un anus présente par contre un risque potentiellement important de transmission d’autres MST, de germes ou de bactéries. Là encore, l’utilisation d’un carré de latex ou l’usage préalable de savon ou de lingettes désinfectantes est fortement conseillé.

Et lorsqu’on lèche plusieurs personnes à la suite ?

La prudence recommande d’utiliser un nouveau carré de latex (ou un préservatif découpé) pour chaque cunnilingus ou analingus afin d’éviter de multiplier les risques de transmission aussi bien pour la personne qui lèche que pour celle qui est léchée. Il peut en effet y avoir passage de sécrétions, chargées de VIH et vecteurs d’autres MST, d’un sexe à l’autre.

Masturber/ Doigter :

Quelles précautions prendre lors d’une masturbation solitaire ?

Aucune, si ce n’est d’accorder la plus grande attention à votre plaisir.

Quelles précautions prendre lorsqu’on se masturbe les uns, les unes et les autres ?

La personne qui masturbe des pénis ou fait des doigtés ne risque rien, sauf si elle est blessée à la main ou aux doigts. Par contre, veiller à ne pas véhiculer de liquides contaminants d’une personne à une autre.

Et lorsqu’on fait un doigté alternativement de l’anus au vagin d’une même personne ?

Le risque de transmission ne concerne pas le VIH mais d’autres MST et germes qui passent ainsi de l’anus au vagin.

Et lorsqu’on fait des doigtés successifs de vagins et d’anus différents ?

Là encore, il convient d’éviter de faire voyager par le biais des doigts les liquides contaminants vers les portes d’entrée. On pourrait peut- être se mettre d’accord sur le mot d’ordre "un sexe, un doigt ou un anus, un doigt". C’est à dire utiliser pour chaque pénétration différente, un doigt ou des doigts différents. Mais comme on n’a que 10 doigts, on peut aussi utiliser plusieurs préservatifs on des gants de latex. Si on trouve ces derniers trop imposants, on peut les couper à la base de chaque doigt pour en faire des mini-préservatifs que l’on pourra utiliser facilement pour chaque doigté. N’oubliez pas de vous couper les ongles afin d’éviter les risques de lésion.

Pénétrer :

Quelles précautions prendre lorsqu’on pénètre ou que l’on est pénétrée ?

Il est nécessaire d’utiliser une capote pour chaque pénétration associée à un gel non gras à base d’eau, en veillant à ne poser la capote que sur un sexe en érection. Pour la personne pénétrée, l’éjaculation sans préservatif augmente le risque de contamination, de même que la sodomie, pratique à plus haut risque dans la mesure où la muqueuse anale est plus fine et plus perméable. Pour l’homme qui pénètre sans capote, le sang des règles, plus contaminant que les sécrétions vaginales et les lésions de la muqueuse anale ou rectale (fissures, infections ou hémorroïdes) augmentent le risque. Toute irritation et toute infection au niveau des organes génitaux et de l’anus, de même que toutes les pratiques sexuelles pouvant favoriser les saignements (fist fucking, jeux avec accessoires) augmentent les risques de transmission dans les deux sens. Il faut donc consulter un médecin en cas de gêne, même modérée.

Lors de pénétrations successives avec des partenaires différent(e)-(s) ?

Lors de pénétrations successives avec partenaires multiples, il convient de changer de préservatif entre chaque partenaire de façon à ne pas mélanger leurs sécrétions vaginales ou anales et à ne pas faire voyager le VIH ou les autres MST d’une personne à l’autre. Les personnes pénétrées peuvent se contaminer l’une/autre à leur insu, via la personne qui pénètre, celle-ci étant à l’abri de tout risque. D’ailleurs beaucoup de femmes libertines se plaignent de MST à répétition... Dans le cas d’un rapport entre deux personnes, si la pénétration vaginale suit la pénétration anale, il est important d’utiliser une autre capote car il y a risque d’infection vaginale par les germes de l’intestin.

Comment se protéger lorsqu’on échange des jouets sexuels comme les godemichés ?

Il est vivement recommandé d’utiliser un préservatif accompagné d’un gel non gras à base d’eau pour chaque pénétration avec le gode. Une capote à chaque utilisation du jouet, même si l’on ne le partage pas, peut simplifier son nettoyage. Penser que tous les objets, de toute nature et de toute matière, peuvent bénéficier d’une stérilisation à froid au moyen de produits spécifiques (Milton... )

Oser / Jouer ?

Les ordres et les coups, dans le respect des limites de chacun-e-s, ne transmettent aucune maladie mais attention au sperme sur une peau endommagée. Les jeux de fouet, le travail des seins (avec ou sans pince) sont des plaisirs aussi délicieusement douloureux que safe lorsqu’on veille à ne pas occasionner de lésion. Pour les jeux de cire chaude sur le gland, les seins, la langue ou l’anus, les bougies ordinaires blanches sont les meilleures car la cire est assez chaude pour exciter sans brûler. Pour ceux qui aiment les jeux de dilatation du vagin ou de l’anus, voir même le fist-fucking : ces pratiques nécessitent du calme, du temps et de la confiance entre les partenaires. Elles sont non contaminantes dans la mesure ou celui/celle qui les fait a les ongles ras et utilise un gant de latex généreusement lubrifié pour ne pas fragiliser l’anus ou le vagin.

Quelles précautions prendre lorsqu’on aime les jeux uro ?

Les "golden showers" sur une peau saine sont non contaminantes par le VIH, mais il vaut mieux éviter l’émission urinaire dans la bouche, le vagin et l’anus si la douche suit immédiatement une éjaculation. Le premier jet peut contenir du sperme donc...

Et pour les jeux scato ?

Comme les jeux uro, les jeux scato, sans ingestion sont sans risque de contamination par le VIH. Avaler comporte cependant un risque, à fortiori s’il existe des lésions de la muqueuse rectale ou intestinale du donneur. Elle peut aussi être contaminante en terme d’hépatites (et notamment l’hépatite A qui est présente dans les selles) et d’autres micro-organismes.

Quelles précautions prendre pour les douches anales et vaginales ?

N’utiliser que de l’eau propre légèrement tiède. Eviter tout genre d’additif. Vérifier que les tubes, les tuyaux et autres objets destinés à l’introduction dans l’anus ou le vagin soient dépourvus de toute aspérité ou arrête coupante (risque de lésion). S’assurer que les objets soient parfaitement nettoyés et désinfectés entre chaque usage et chaque partenaire.

Quelles précautions prendre lorsqu’on aime le crachat ?

Aucune. C’est aussi inoffensif que le baiser profond, la concentration trop faible pour causer une contamination. Il est par contre plus prudent d’être vacciné-e contre l’hépatite B.

Et lorsqu’on aime se faire éjaculer sur le sexe, la bouche, le visage ou toute autre partie du corps ?

Cette pratique, très répandue dans l’imagerie des films X, nécessite beaucoup d’habileté afin d’éviter que le sperme ne se répande et n’atteigne l’intérieur du sexe ou de la bouche. Eviter aussi le contact avec les yeux, c’est très douloureux, mais osez jouer avec le reste de votre corps.

Et lorsque, au hasard d’une partie de plaisir à plusieurs, on rencontre à l’air libre sperme et sécrétion ?

Tout dépend du milieu ou du contexte. Si l’air est sec, s’il fait très chaud, si c’est juste une petite trace de sperme qui a séché très vite, le VIH mourra rapidement. Si c’est une grosse tache de sang ou de sperme, et si le milieu est humide, il survivra plus longtemps. De toute façon, on sait que le VIH a une durée de vie limitée à l’air libre ; malgré tout, il est plus prudent d’éviter tout contact avec les muqueuses. Donc, ne posez pas votre sexe, vos sexes n’importe où...

Et si le piercing me tente ?

L’étendue du corps est vaste, l’imagination aussi. Il convient de s’assurer que les bijoux de piercing soient bien en acier chirurgical ou en or afin d’éviter toute allergie ou infection. Pendant la durée de la cicatrisation vaut mieux éviter tout contact avec des liquides potentiellement contaminants.

Et si le tatouage me tente ?

S’adresser à des spécialistes qui vous garantiront une hygiène parfaite des lieux et l’emploi d’un matériel à usage unique ou stérilisé. Quant aux dessins et à leur localisation, seule votre imagination en fixe les limites.

Et le rasage ?

Certaines personnes apprécient le rasage des parties intimes ; là encore, si le rasage fait partie des jeux sexuels, attention, la peau, en cas d’irritation ou de micro lésion, peut devenir une porte d’entrée aux virus.

Préservatifs et lubrifiants : Pour en finir avec les idées reçues

Les préservatifs :

"Le préservatif, c’est pas érotique."

FAUX Il peut s’intégrer aux pratiques sexuelles comme un objet érotique (au même titre qu’un bas de soie ou un cockring). Il peut aussi donner lieu à des jeux érotiques.

"Beaucoup de préservatifs sont de mauvaise qualité."

FAUX Les préservatifs vendus en France ont fait l’objet de contrôles de qualité établis selon des critères très stricts. L’inscription NF (ou CE : norme européenne) est la garantie de cette qualité. En outre, si une capote NF non périmée éclate, c’est souvent parce qu’elle a été mal posée ou que la lubrification est insuffisante. Lors de la mise en place, pincer avec les doigts le réservoir pour en chasser l’air, la dérouler aussi loin que possible sur le sexe. On sait que les accidents de préservatifs diminuent avec l’habitude de les utiliser et avec l’application systématique de gel non gras à base d’eau. Il est important aussi de ne poser la capote que sur un sexe en érection. Si cette dernière s’altère, il vaut mieux changer de préservatif afin que le sexe soit toujours entièrement recouvert et que la capote ne vrille pas.

"Deux préservatifs protègent mieux qu’un."

FAUX L’utilisation de deux préservatifs enfilés l’un sur l’autre, au contraire, favorise les risques d’éclatement s’il y a des bulles d’air entre les deux capotes. De même les frottements de l’un contre l’autre peuvent altérer le latex.

"Il me faut un préservatif grande taille."

FAUX Sauf si la taille du pénis en érection excède 20 cm. Si la capote est trop grande, elle risque de vriller sur le sexe et de se rompre pendant le rapport sexuel. Si on estime que les préservatifs standards sont trop courts, penser qu’il y a 20 cm à dérouler. Par contre, certains pénis peuvent se sentir à l’étroit de par leur diamètre, c’est pour eux qu’il existe de grandes tailles : King Size (Manix), Easy (Hot Rubber), XL (ProphyItex), Grandes Tailles (Hopplite), Magnum (Khondomz).

"Je suis allergique aux capotes, je ne peux pas en utiliser, il n’y a rien à faire."

FAUX On peut être allergique aux capotes quand on est allergique soit au latex qui les compose soit au lubrifiant. Pour identifier l’allergie, il est conseillé de consulter un-e allergologue qui pratiquera des tests cutanés. Mais dans tous les cas ne désespérez pas, certains fabricants ont tout prévu. Il existe des préservatifs hypoallergéniques : Crystal (Manix), Feeling (Durex). Gamme (Khondomz). Il existe également des capotes non lubrifiées : Bleu (Prophyltex).

"Il n’existe que des préservatifs masculins."

FAUX Il existe aujourd’hui des préservatifs "féminins"(Ie Fémidon et le Réality), que toute personne souhaitant être pénétrée, femme ou homme, peut se poser avant le rapport sexuel. C’est un fourreau en polyuréthanne muni d’un anneau flexible à chaque extrémité. Le corps de ce préservatif double la paroi vaginale ou anale. Il peut être mis en place jusqu’à 8 heures avant le rapport sexuel. Il n’est pas nécessaire de le retirer juste après le rapport. Il peut être laissé en place en cas de pénétrations successives avec le même partenaire. Mais il convient d’en changer à chaque pénétration avec un partenaire différent.

Les lubrifiants :

"On peut utiliser n’importe quel lubrifiant avec les préservatifs."

FAUX La vaseline et tous les corps gras, tels que les produits de bronzage, l’huile d’olive, le beurre, les crèmes ou les ovules spermicides, sont fortement déconseillés car ils rendent le latex plus fragile, les préservatifs poreux et augmentent les risques de rupture. Les lubrifiants compatibles avec les préservatifs sont à base d’eau et non gras. On les appelle aussi "gel". Avant tout achat de lubrifiant vérifier sa compatibilité avec les préservatifs.

"On utilise des lubrifiants uniquement pour la sodomie."

FAUX On conseille une application systématique de gel non gras à base d’eau lorsqu’on utilise un préservatif autant pour les pénétrations anales que vaginales pour diminuer les risques d’accident de capote. C’est aussi plus plaisant pour la personne pénétrée. Et pour le confort du pénis... mettre une goutte de gel sur le gland ou au fond de la capote avant de l’enfiler permet un contact plus agréable avec le latex.

"Les femmes qui désirent utiliser des lubrifiants pour des pénétrations vaginales sont frigides."

FAUX Comme on ne bande ni n’éjacule sur commande, on ne mouille pas non plus sur commande. Le gel est très utile et confortable, il évite les irritations vaginales en cas de pénétrations prolongées ou successives et en cas de sécheresse vaginale.

Comment savoir où on en est , MST et hépatites ?

Les symptômes, tels que rougeurs, démangeaisons, etc,... ne sont pas toujours causés par une MST. Quelque soient les signes d’alerte, consultez un médecin qui fera un diagnostic et prescrira, s’il y a lieu, le traitement nécessaire. Pensez à informer le/la, ou les partenaires concerné-e-s de façon à ce qu’ils se fassent également suivre. Il existe un vaccin contre l’hépatite A et B mais aucun contre la C. Dans tous les cas un test est possible pour connaître votre statut sérologique et votre éventuelle immunité naturelle (innée ou acquise) face aux hépatites.

Qu’est ce que le dépistage du VIH ?

Il s’agit d’un bilan sanguin qui permet de détecter la présence du virus dans l’organisme et donc de déceler la contamination. Un test de dépistage n’est pas un moyen de prévention : il ne protège pas du VIH. Il ne fait qu’informer une personne sur son statut sérologique : un résultat positif signifie que la personne a été contaminée. Le dépistage est une démarche personnelle et volontaire.

Où peut on faire un test de dépistage ?

Dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CIDAG) : toute personne peut y obtenir des informations et des conseils. Il n’y a pas besoin d’ordonnance médicale. Un personnel formé vous accueille et vous explique la démarche de dépistage. Dans un laboratoire d’analyses médicales : la demande de dépistage doit être auprès d’un médecin en cabinet. Celui-ci établit une ordonnance qui permet de se rendre dans un laboratoire d’analyses médicales.

A quel moment peut-on faire un test de dépistage ?

A tout moment, si vous désirez faire le point et savoir où vous en êtes. Après une prise de risque, il est vivement recommandé de faire un premier test dans les 15 à 30 jours qui suivent la contamination, car on sait aujourd’hui détecter la présence du virus dans ces délais. Si le résultat est positif, la contamination est certaine et un traitement est alors envisagé pour ralentir l’infection. Si le résultat est négatif, cela est très rassurant mais un test réalisé 3 mois après le risque affirme de façon absolue la non-contamination.

Que faire s’il y a eu risque de contamination ?

Il ne faut jamais attendre : contacter immédiatement, au plus tard dans les 48 heures, le service hospitalier d’urgence qui pourra évaluer avec vous la nature et le degré du risque encouru et ce qu’il convient d’entreprendre. En cas de très haut risque, un traitement d’urgence est possible pour tenter d’éviter la contamination.

Comment réagir dans l’urgence ?

En cas de présence de sperme dans l’anus ou le vagin, éviter de pratiquer un lavement juste après avec un désinfectant. Ces produits sont généralement trop agressifs et risquent d’irriter la muqueuse provoquant un risque supplémentaire. Préférer un lavement à l’eau tiède qui éliminera le sperme sans irriter la muqueuse en cas de contact de liquides contaminants avec une plaie, rincer à l’eau tiède, désinfecter avec de la bétadine, de l’Hexomédine ou du Dakin Cooper stabilisé.

Par Steve - Publié dans : Se Protèger
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Créer un Blog

Interview

Vous aussi, vous souhaitez faire paraître vôtre interview sur le blog, rien de plus simple il suffit de cliquez sur le bouton ci-dessous et suivre les instructions.

Live Shows




Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus